Cela s’est passé

JNAI 2025 : LE CRIA 34 À NOUVEAU SUR LES ONDES DE RADIO AVIVA AVEC FRANCINE MOULIN

Cette année encore Le partenariat s’est poursuivi avec Radio Aviva.

Dans le cadre des JNAI 2025, le CRIA 34 a suggéré à la rédaction d’inviter Francine MOULIN, orthophoniste en retraite et bénévole impliquée dans l’accompagnement linguistique au sein de l’association AGIR ABCD 34.

L’occasion d’évoquer ce qui distingue et différencie les  troubles du langage de l’illettrisme

De g. à d. :  F. Moulin (Agir ABCD 34), S. Bertrand (CRIA 34), L. Dray (Radio AVIVA)

 

Stéphen Bertrand pour le CRIA a pu rappeler la définition de ces situations d’illettrisme, d’illectronisme, d’innumérisme,  ainsi que leur impact au quotidien ou dans l’activité professionnelle pour les personnes concernées.

Il a pu faire un rappel des personnes concernées par cette problématique d’illettrisme en Occitanie (240 000, soit 7% des 18-65 ans scolarisés en langue française, ce qui est au dessus de la moyenne nationale de 4%) et rappeler la distinction d’avec l’analphabétisme (les personnes qui ne sont jamais entrées dans un quelconque code écrit, le plus souvent par défaut de scolarisation).

Il a pu évoquer les offres de formation sur les territoires pour les publics concernés par ces deux problématiques, les ressources régionales et départementales au service des acteurs du monde professionnel, du champ de l’inclusion, de la santé, de la formation et de la culture pouvant accueillir, accompagner ces publics et souligner l’engagement des politiques publiques sur le sujet (Région et État)

La question du rapport entre les troubles du langage, de l’apprentissage et l’illettrisme est en effet souvent posée par les acteurs qui les accueillent et les accompagnent.

Francine MOULIN a pu éclaircir ce qui relève plus spécifiquement des troubles du langage (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie…) et donc du handicap. La démarche thérapeutique à mettre en œuvre (bilans auditif, visuel, orthophonique écrit), ainsi que les démarches administratives (reconnaissance du handicap) pour bénéficier de mesures de compensation.  Stéphen BERTRAND a rappelé qu’à certains égards, l’illettrisme pouvait être assimilé, lui, à une « situation handicapante » dont cependant, tous les jours, des personnes pouvaient sortir grâce à des parcours de réappropriation des savoirs de base, comme celui mis en place par la région Occitanie (programme de formation « LECTIO »).

Lien vers le podcast : Écouter l’émission